Heureux
Tant de soirs
A rêver de pouvoir enfin sortir de la pénombre,
Mais mon mental s’épuise…
Trop de jours
A contempler, prostré, mon reflet dans mes larmes, toujours,
Ne vois-tu pas que je ne suis plus qu’une ombre qui s’enlise ?
Je vois le mal et la fatalité,
Je vois les cœurs pleurer ;
Je sens monter l’envie de m’évader,
De briser la condition instable, ma prison…
Oh, j’aimerais vivre enfin cet état,
Que ma voix, onirique, ne crie pas !
Prie encore, pour un nouveau décor…
Au dehors, ses yeux ont l’éclat d’or…
Trop d’instants
Sont passés sans saveur, pour se perdre dans le néant,
Ne puis-je plus goûter le bonheur ?
Je vois le monde et la perversité,
Je vois les cœurs hurler, de nos tréfonds…
Oh, j’aimerais vivre enfin cet état,
Que ma voix, onirique, ne crie pas !
Prie encore, pour un nouveau décor…
Au dehors, ses yeux ont l’éclat d’or…
Prie encore, pour un nouveau décor…
Au dehors, ses yeux ont l’éclat d’or…
On ne m’a jamais autant parlé de droits,
Mais je ne suis pas libre ;
On ne m’a jamais autant parlé d’amour,
Mais je ne sais pas aimer ;
On ne m’a jamais autant parlé d’avenir,
Mais je ne vois plus les Cieux,
On ne m’a jamais autant parlé de joie,
Mais je ne suis pas, non je ne suis pas…
On ne m’a jamais autant parlé de droits,
Mais je ne suis pas libre ;
On ne m’a jamais autant parlé d’amour,
Mais je ne sais pas aimer ;
On ne m’a jamais autant parlé d’avenir,
Mais je ne vois plus les Cieux,
On ne m’a jamais autant parlé de joie,
Mais je ne suis pas, non je ne suis pas…
…heureux...