Le Chant d’Inkara
Le regard égaré, fasciné par le ballet des Anges,
Visions étranges, comme si issues d’un monde hélas délaissé ;
Le parvis de la cathédrale domine, me dérangent,
Ces sentiments que je ressens maintenant
Que je sais.
Tandis que s’élève mon être, coulent pleurs,
Qui malgré moi réveillent en mon âme la chaleur,
Car voyez, ils signifient qu’avant que je meure,
Ma vie vous assurait un semblant de bonheur.
Toi qui veux apaiser ton cœur, écoute le Chant d’Inkara.
Ne gémissez pas, ne restez pas sur ma mort,
A l’inverse mon souhait est que vous rende fort,
Le souvenir de ma présence jusqu’alors,
Afin que votre vie perdure sans tort.
Toi qui veux apaiser ton corps, écoute le Chant d’Inkara.
Car à présent, j’ai traversé le temps des lames,
Ne puis-je enfin me reposer, loin des flammes ?
Car après tout, d’où vous êtes se trament,
L’hypocrisie, l’iniquité et tant de mal !
Toi qui veux apaiser ton âme, écoute le Chant d’Inkara.
Le regard égaré, fasciné par le ballet des Anges,
Visions étranges, témoins du monde où je me rends, libéré ;
Le parvis de la cathédrale domine, me dérangent,
Ces sentiments que je ressens maintenant
Que je nais.