Solitude
Toi ou moi, chacun à sa noble place
Participons à un monde à la folie nécrophile ;
Imprégné d’un fiel infect, transpirant la crasse
Parfois ; mais tout est si fragile…
Les secondes succèdent aux ans…
Les morts, aux vies ; et la vie, aux morts.
L’être est tourmenté ; pourtant, confiant,
Il subit sa vie ; souvent pris, il dort.
Et si, parfois, tu sèches un peu ta sueur,
Ecoute la triple Voix du silence.
Plonger en soi, voir ce que l’on représente,
La vérité ; à nos yeux tant d’éléments révélés…
Le réel se lit sans trêve ; l’âme est insolente
Parfois ; brûlure évanescente…
Reposé et calme pourtant ;
La paix choisie,
Symbole d’aurore,
A marqué en moi un vrai tournant
Sans quoi l’hystérie
Contrôlerait mon corps.
Et si, parfois, tu sèches un peu ta sueur,
Ecoute la triple Voix du silence.
Puis, sans l’inhiber par tes humeurs,
Provoque la détumescence
De ton cœur